Les schizophrénies

La ou les schizophrénies ?

La schizophrénie est une maladie qui présente des particularités qui sont classifiés dans des formes différentes. C'est pour cette raison que nous parlerons "des schizophrénies", malgré qu'elles obéissent tous à un syndrome majeur, la discordance.

Les schizophrénies sont probablement les formes de psychose les plus graves. Appelé autrefois "démence précoce" par l'allemand Emil Kraepelin , c'est sous le psychiatre suisse Eugène Bleuler que le mot schizophrénie va être introduit en 1911.

Les différentes formes de schizophrénies ont été remaniées plusieurs fois dans le temps. Il est possible, si vous êtes étudiant en psychologie, que vous appreniez quelques formes différentes, en fonction de l'école choisie: l'école française, l'école américaine (DSM), l'école psychanalytique, etc...

Certaines formes se retrouvent chez tous les auteurs, d'autres ne sont différenciées que chez certains.

Formes de schizophrénies:

Schizophrénie paranoïde
Schizophrénie hébéphrénique
Schizophrénie catatonique
Schizophrénie simple
Schizophrénie dysthymique
Schizophrénie pseudo-psychopathique ou héboïdophrénie

Le trépied des symptômes de la schizophrénie:

La dissociation psychique ou discordance
Le délire
L'autisme schizophrénique

Prévalence:

1% à travers le monde

Sex/ratio:

1 homme pour 1 femme. Notons que les hommes sont plus précocemment touchés que les femmes (Entre 18 et 25 ans contre 24 et 35 ans).

Mythe 1: Les schizophrènes sont des criminels

Nous avons souvent des images provenant des films d'horreur américains où le schizophrène se met à tuer toute sa famille. Même si il est vrai que quelques schizophrènes passent parfois dans les actes hétéro-agressifs, il a été découvert qu'il n'existe pas plus de crimes dans ces pathologies que chez les "normaux". Il existe d'autres pathologies avec des actes de violence ainsi que chez les "normaux".

Mythe 2: Les schizophrènes sont irrécupérables

En dehors des périodes où la personne passe par des épisodes aïgues de la maladie où il délire, passe par de grosses crises d'angoisse (par exemple de se sentir morcelé(e)), les schizophrènes sont des personnes qui peuvent vivre en société.

Couverture	Texte
	Saoud, M., & D'Amato, T. (2006). La schizophrénie de l'adulte: Des causes aux traitements. Paris: Masson. Ceux qui ont besoin de solides bases en fondations "organiscistes" seront agréablement surpris par ce livre qui est très riche de références sur le sujet.
	Peretti, C.-S., Martin, P., & Ferreri, F. (2004). Schizophrénie et cognition. Montrouge: Editions John Libbey. Le professeur Peretti de l'hopital Saint Antoine nous présente avec deux de ses collobarateurs un récapitulatif des modèles cognitifs de la schizophrénie. Un excellent ouvrage pour les étudiants en psychologie clinique fachés avec la psychologie cognitive !
	Frith, C. D. (1996). Neuropsychologie cognitive de la schizophrénie. Paris: Puf. Christopher Frith est un des chercheurs sur le sujet. Indispensable.
	Bernoussi, A., & Haouzir, S. (2005). Les schizophrénies. Paris: Armand colin. Dans la collection 108, les auteurs nous présentent les difficultés à concevoir la schizophrénie comme entité nosographique.
	Ey, H. (1996). Schizophrénie: Études cliniques et psychopathologiques. Paris: Les Empêcheurs de penser en rond. Il existe des ouvrages que l'étudiant sérieux ne peut contourner. Celui-ci en est un.
	Dalery, J., & d'Amato, T. (1999). La schizophrénie: Recherches actuelles et perspectives (2ème édition). Paris: Masson. Beaucoup de recherches tournant autour des postulats biologiques dans cet ouvrage. Pour avoir une autre vue de la schizophrénie.
	Scotto, J.-C., & Bougerol, T. (1998). Les schizophrénies: Aspects actuels. Paris: Flammarion Medecine-Sciences. Un livre surtout dédié pour ceux qui s'intéressent aux fondements biologiques de la schizophrénie. En 19 chapitres.
	Spadone, C. (2004). Les schizophrénies des avancées théoriques à la pratique clinique. Paris: Editions Pil. Sous la direction de Christian Spadone, cette ouvrage nous présente en 3 grandes parties les schizophrénies; La première partie, subdivisée en 3 chapitres montrent les aspects cliniques; La seconde partie, subdivisée en 4 chapitres fait référence à l'étiopathogénie. Enfin la denière partie, en 5 chapitres, présentent différents aspects de la prise en charge.